750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le goût des choses simples
gouter
4 octobre 2017

Gâteau léger aux courgettes et thé matcha

Recette d'Agnès

 

 

1 ½  verre de sucre

1 verre de farine

1 verre de maïzena

1 sachet de sucre vanillé

½ sachet de levure

6 œufs

50 gr de beurre

2 courgettes pelées, cuites à la vapeur ou au micro-onde et mixées

1 cc de thé matcha

Sucre glace

 

La veille si possible, cuire les courgettes pour qu’elles s’égouttent bien ou les poser sur une feuille de sopalin le temps de préparer la recette. Les mixer finement.

Préchauffer le four à 180°, chaleur tournante.

Dans un saladier, mettre les jaunes d’œufs et les sucres. Battre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter la farine et la levure, puis le beurre fondu. Bien amalgamer avant de rajouter la maïzena et enfin, les courgettes et le thé macha.

Battre les blancs en neige très ferme puis les incorporer délicatement à la préparation.

Verser dans un moule garni d’une feuille de papier cuisson et cuire 45 à 50 minutes. Lorsque le gâteau est froid, saupoudrer généreusement de sucre glace.

 

Mon avis : très bon, léger, parfumé…. (et ça permet de cuisiner les courgettes en période de surabondance de façon originale ! Enfin autre chose que la ratatouille ou le gratin !). Le thé matcha est cependant beaucoup plus présent que les courgettes. La recette initiale n’en contenait pas. La cuisine, c’est se laisser guider par son intuition, sa folie ou ses envies parait-il… Il faudrait goûter sans pour pouvoir juger.

 

Publicité
Publicité
15 septembre 2017

Scones à la crème

 

 

 

Ingrédients (pour 8-10 gros scones) :

    -  280 g de farine

    -  1 sachet de levure chimique

    -  50 g de sucre

    -  1/2 cc de sel

    -  70 g de beurre

    -  240 g de crème liquide entière

 

Préchauffer le four à 200° avec une plaque de cuisson.

Dans un grand saladier, bien mélanger la farine avec la levure, le sel et le sucre. Ajouter le beurre froid coupé en petits morceaux et l'incorporer du bout des doigts jusqu'à obtenir une texture grossièrement sableuse, contenant encore quelques parcelles de beurre. Verser la crème en 2 ou 3 fois, en l'incorporant à la main ou avec une fourchette, juste assez pour amalgamer la pâte mais sans trop la travailler.

Transvaser le contenu du saladier sur un plan de travail légèrement fariné et rassembler tous les morceaux, en la pétrissant rapidement pour former une boule de pâte souple et cohérente (éviter de rajouter de la farine, la pâte reste un peu collante mais il suffit de saupoudrer le plan de travail de farine et d'en envelopper la pâte).

Ecraser la pâte en un rectangle d'environ 2 cm d'épaisseur. Avec un grand couteau ou un emporte-pièce, la diviser en 8-10 morceaux et les déposer au fur et à mesure sur une feuille  de papier sulfurisé, en à les espacer suffisamment.

Badigeonner la surface des scones avec un peu de crème ou de lait puis saupoudrer légèrement avec du sucre en poudre.

Enfourner à 200°, sur la plaque de cuisson préchauffée, au milieu du four, et laisser cuire environ 15 min, le temps que la surface des scones prenne une couleur dorée. Transvaser délicatement sur une grille et laisser refroidir au moins 10 min avant de servir, nature ou avec du beurre et de la confiture.

 

 

Avis : complètement différents de ma recette habituelle ! En fait, je cherchais à retrouver la texture des scones que j'avais goûtés dans un salon de thé anglais, de gros scones juste tièdes, bien gonflés, très moelleux et croustillants sur les bords, avec une mie aérée et fondante. Alors que la texture de mes scones était certes moelleuse mais finalement assez dense et serrée. Du coup, j'ai testé cette recette (trouvée ici), avec de la crème à la place du lait. Le résultat est plutôt pas mal et se rapproche de ce que je cherche, même si je les trouve un peu trop friables. Je réessaierai !

> Voilà, j'ai réessayé (en suivant la variante proposée par la même recette) en remplaçant cette fois la crème par un mélange oeuf/crème (180 g de crème et 1 oeuf) et en réduisant la quantité de beurre (55 g au lieu de 70 g). Mais là, la texture s'éloigne beaucoup de ce que j'attends d'un scone, trop biscuité, trop riche, trop travaillé.

Et puis, que ce soit pour l'une ou l'autre de ces deux versions, je trouve qu'avec une pâte trop molle, on n'arrive pas à obtenir un scone tel qu'on l'imagine. Le scone se déforme et se craquèle en gonflant à la cuisson et comme on n'arrive pas à découper les scones de manière franche et nette (la pâte colle beaucoup trop au couteau), le scone ne peut pas gonfler en hauteur.

Bref, je réessaierai encore !

 

8 septembre 2017

Carrés streusel à la rhubarbe

 

 

 

Ingrédients (pour 12 carrés) :

    -  180 g de farine

    -  80 g de sucre

    -  8 cs de flocons d'avoine

    -  120 g de beurre

    -  1 pincée de sel

    -  16 cs de compote de rhubarbe

 

Mélanger la farine avec le sucre, les flocons d'avoine et le sel. Ajouter le beurre mou coupé en petits morceaux, l’incorporer du bout des doigts pour former un sable grossier et le rassembler en boule.

Répartir les deux tiers de la pâte dans un moule rectangulaire garni de papier sulfurisé sur environ 1 cm d'épaisseur, puis tasser et égaliser la surface avec le plat de la main. Verser la compote de rhubarbe sur le fond de pâte et l'étaler à la cuillère. Emietter grossièrement le tiers de pâte restant en surface.

Enfourner à 180° et cuire pendant 30-40 minutes environ. Laisser tiédir avant de découper en carrés.

 

Avis : croustillant et fondant, c'est plutôt sympa à grignoter, surtout avec une tasse de thé !

Ma pâte était un peu sèche et friable, et pour moi, elle mériterait sans doute un jaune d'oeuf ou un demi-oeuf (préalablement battu) supplémentaire. Mais ça dépend des goûts, certaines recettes proposent même d'ajouter de la levure ou de réaliser une pâte à gâteau plutôt qu'une pâte à tarte ou à crumble.

La compote de rhubarbe doit être bien sèche pour ne pas détremper la pâte à la base. On peut aussi utiliser d'autres fruits (prunes, myrtilles, cassis, framboises...), cuits en compote.

 

5 juillet 2017

Tarte à la rhubarbe meringuée

Recette d'Agnès

 

 

 

Ingrédients (pour une tarte 6-8 personnes) :

Pour la pâte sablée :

    -  200 g de farine

    -  50 g de poudre d'amandes

    -  100 g de beurre mou

    -  100 g de sucre 

    -  1 oeuf

    -  1 pincée de sel

Pour la garniture :

    -  1/2 sachet de pralin

    -  750 g de compote de rhubarbe

    -  50 g de noisettes

Pour la meringue :

    -  125 g de blancs d'oeuf

    -  100 g de sucre

    -  100 g de sucre glace

 

Mélanger la farine, le sucre et le sel. Ajouter le beurre mou coupé en petits dés jusqu'à obtenir une texture sableuse puis incorporer l'oeuf battu. Pétrir la pâte jusqu'à former une boule lisse et homogène. Laisser reposer une demie-heure au frais.

Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte sur 3-4 mm d'épaisseur puis foncer un moule à tarte. Placer de nouveau au frais.

Répartir le pralin uniformément sur le fond de tarte, recouvrir d'une couche de compote de rhubarbe et parsemer de noisettes grossièrement concassées.

Faire cuire 30-40 min à 180°. Laisser tiédir.

Monter les blancs d'oeufs en neige. Tout en continuant à fouetter, incorporer progressivement le sucre lorsque les fouets commencent à laisser des traces sur les blancs. Ajouter ensuite le sucre glace et l'incorporer délicatement à la maryse.

Pocher la meringue sur la tarte refroidie. Dorer au chalumeau et servir immédiatement.

 

Avis : la meringue était un peu molle (on aurait peut-être dû la cuire) mais sinon, la tarte était très bonne ! On pourrait faire cuire la pâte à blanc avant de rajouter la compote qui ramollit la pâte.

 

16 juin 2017

Madeleines au chocolat de Christophe Felder

 


 

 

Ingrédients (pour 15-20 madeleines) :

    -  200 g de farine

    -  10 g de levure chimique

    -  30 g de cacao amer en poudre

    -  130 g de sucre semoule

    -  1 sachet de sucre vanillé

    -  60 g de pépites de chocolat

    -  200 g de beurre

    -  3 oeufs

    -  2 cs de miel liquide

    -  60 ml de lait


Faire fondre le beurre dans une petite casserole sur feu doux. Dès qu'il commence à frémir, laisser cuire encore 1 minute en surveillant la cuisson, jusqu'à ce qu'il prenne une couleur noisette. Réserver.

Dans un saladier, mélanger les oeufs, le sucre, le miel, le lait, le sucre vanillé et le cacao. Ajouter la farine et la levure chimique, bien remuer jusqu'à obtenir une préparation lisse et homogène, puis incorporer le beurre noisette tiédi. Laisser refroidir la pâte avant d'ajouter les pépites de chocolat. Mélanger de nouveau. Couvrir de film étirable et réserver la pâte pendant une nuit au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 210°, en ne gardant que la grille au milieu du four (retirer la lèche-frite du four).

Beurrer généreusement les moules à madeleines. Les remplir de pâte aux trois quarts. Réserver au réfrigérateur le temps que le four chauffe ou que les fournées précédentes cuisent.

Enfourner à 210° puis baisser immédiatement la température du four à 180° et laisser cuire 8-10 min en surveillant la coloration. Sortir du four et laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et de réserver sur une grille. Remonter la température du four à 210° avant de cuire les fournées suivantes.

 

Avis : pas mal mais là encore, j'éviterais le miel dont le goût est un peu trop perceptible (ou alors choisir un miel au goût neutre). Pour le reste, elles sont très moelleuses et bien chocolatées, légèrement croustillantes sur les bords, très bonnes.

Je n'ai pas fait cuire le beurre noisette, je l'ai juste fait fondre. Et le chocolat peut être haché plutôt qu'incorporé en grosses pépites.

Le fait de réaliser la pâte la veille et de respecter le choc thermique à la cuisson est important pour obtenir une belle bosse. Le moule joue sans doute aussi. Et la cuisson est super importante pour obtenir une madeleine gonflée, cuite correctement mais pas trop sèche. Adapter les températures/durées de cuisson selon le four.

 

Publicité
Publicité
15 juin 2017

Madeleines

 

 

 

Ingrédients (pour 15-20 madeleines) :

    -  150 g de farine

    -  5 g de levure chimique

    -  120 g de sucre semoule

    -  1 sachet de sucre vanillé

    -  120 g de beurre

    -  3 oeufs

    -  40 ml de lait

    -  1 cs d'huile

    -  1 pincée de sel


Faire fondre le beurre dans une petite casserole sur feu doux. Réserver.

Dans un saladier, mélanger les oeufs, le sucre et le sucre vanillé. Ajouter la farine et la levure chimique, bien remuer jusqu'à obtenir une préparation lisse et homogène, puis incorporer le lait et enfin le beurre tiédi. Laisser refroidir la pâte, couvrir de film étirable et réserver pendant une nuit au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 210°, en ne gardant que la grille au milieu du four (retirer la lèche-frite du four).

Beurrer généreusement les moules à madeleines. Les remplir de pâte aux trois quarts. Réserver au réfrigérateur le temps que le four chauffe ou que les fournées précédentes cuisent.

Enfourner à 210° puis baisser immédiatement la température du four à 180° et laisser cuire 8-10 min en surveillant la coloration. Sortir du four et laisser tiédir quelques minutes avant de démouler et de réserver sur une grille. Remonter la température du four à 210° avant de cuire les fournées suivantes.

 

Avis : pas mal mais pas encore parfaites à mon goût ! Ma première fournée était trop cuite, trop sèche (j'avais préchauffé mon four à 230°, baissé le thermostat à 200° au moment d'enfourner, cuit 5 minutes puis baissé encore à 180° pour poursuivre la cuisson encore 5 minutes). Du coup, pour mon second essai, j'ai préchauffé à 210°, baissé à 180° au moment d'enfourner et cuit 8 minutes. Mes madeleines étaient cuites mais pas brûlées sur les bords, très moelleuses et légèrement croustillantes sur les bords. Donc adapter les températures/durées de cuisson selon le four. Et comme pour toute madeleine, le fait de réaliser la pâte la veille et de respecter le choc thermique à la cuisson est important pour obtenir une belle bosse. Le moule joue sans doute aussi. Et la cuisson est super importante pour obtenir une madeleine gonflée, cuite correctement mais pas trop sèche.

 

2 juin 2017

Cupcakes aux Kinder Bueno

 

 

 

Ingrédients (pour 10-12 muffins) : 

Muffins :

    -  300 g de farine

    -  80 g de cacao en poudre non sucré

    -  1 cc bombée de levure chimique

    -  1/2 cc de bicarbonate

    -  1 pincée de sel

    -  200 g de sucre en poudre

    -  100 g de beurre mou

    -  2 gros oeufs

    -  250 ml de lait

    -  150 g de pépites de chocolat 

Topping :

    -  300 g de mascarpone

    -  250 g de pâte à tartiner

    -  10 morceaux de Kinder Bueno

  

Mélanger la farine, le cacao, la levure, le bicarbonate et le sel.

Battre le beurre avec le sucre avant d'incorporer les oeufs puis le lait. Incorporer les ingrédients secs, sans trop mélanger. Ajouter enfin les pépites de chocolat et mélanger rapidement. 

Répartir la préparation dans des moules à muffins.

Enfourner 20-25 min à 200°. Laisser refroidir sur une grille.

Faire légèrement tiédir la pâte à tartiner si besoin, pour qu'elle ait une texture souple (sans être trop chaude pour autant). Mélanger délicatement la pâte à tartiner avec le mascarpone, sans mélanger trop vivement pour ne pas trop liquéfier le mascarpone. Laisser reposer au frais quelques instants pour obtenir une consistance plus ferme si besoin.

Remplir une poche à douille de crème mascarpone/chocolat. Couper éventuellement le haut des muffins pour obtenir une surface plane puis garnir généreusement de crème. Décorer d'un morceau de Kinder Bueno.

 

Avis : c'est carrément gourmand mais pour moi, en petites portions, ce serait mieux ! J'adore la recette de ces muffins mais ils sont vraiment trop gros pour en faire des cupcakes ! Il faudrait de petits moelleux au chocolat pas trop gonflés, pour les garnir facilement.

 

25 mai 2017

Scones au chocolat et cerises séchées, confiture de cerise et crème épaisse

  

 

 

Ingrédients (pour 15 scones) :

    -  280 g de farine

    -  1 pincée de sel

    -  1 sachet de levure chimique

    -  50 g de sucre

    -  30 g de cacao amer

    -  100 g de beurre froid coupé en dés

    -  120 ml de lait ribot

    -  1 oeuf

    -  50 g de pépites de chocolat

    -  125 g de cerises séchées

    -  œuf battu pour la dorure, confiture de cerise et crème fraîche épaisse

 

Dans un saladier, mélanger la farine, le sel, le sucre, le cacao et la levure. Ajouter ensuite le beurre coupé en morceaux et mélanger du bout des doigts pour obtenir une texture finement sableuse. Incorporer les pépites de chocolat et les cerises séchées.

Faire un puits dans la farine, y ajouter le lait et l'oeuf. Mélanger délicatement à la main, juste assez pour incorporer la farine et former une boule de pâte encore hétérogène.

Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte à la main la pâte sur 3-4 cm d'épaisseur. Découper les scones avec un emporte-pièce en le farinant un peu si nécessaire : découper les scones d’un coup franc et sec, sans tourner l'emporte-pièce sur lui-même, pour avoir ensuite une belle levée. Rassembler le reste de pâte, pétrir brièvement pour former une pâte homogène et répéter l’opération. Disposer les scones sur la plaque de cuisson. A l’aide d’un pinceau, badigeonner le dessus des scones d’un peu d’œuf battu.

Enfourner 12 à 14 minutes à 220°. Déguster les scones tièdes à la sortie du four, avec de la crème épaisse et de la confiture de cerise. Les conserver dans un sac de congélation, à température ambiante, ou les congeler.

 

Avis : j'avais essayé une première fois de réaliser des scones au chocolat mais le cacao était resté très discret, sans apporter ce goût bien corsé en chocolat que j'attendais. Cette recette est bien mieux !

A défaut de lait ribot, on peut utiliser 1/2 yaourt dilué dans du lait (et moi, j'ai utilisé des yaourts faits maison que j'ai lamentablement ratés et qui sont restés liquides et gluants... mais recyclés dans une pâte à scones, c'était parfait ! ;b)

 

15 mai 2017

Macarons

 

 

 

Ingrédients (pour une trentaine de macarons) :

    -  110 g de poudre d’amande

    -  100 g de sucre glace

    -  50 + 50 g de blancs d’œuf (frais)

    -  100 g de sucre cristal

    -  colorant en poudre

 

Mixer finement (en continu ou par à-coup plusieurs fois de suite selon les recettes), la poudre d’amande et le sucre glace. Les tamiser, à l’aide d’un tamis à grille fine, pour obtenir une poudre comme une farine (très important d’arriver à une texture très fine, pour éviter d'avoir une pâte granuleuse et ainsi obtenir une coque parfaitement lisse et régulière).

Dans une casserole, faire fondre le sucre cristal dans 50 g de blancs d’œuf et porter le mélange à 60° (la plupart des recettes réalisent une meringue italienne, donc avec un sirop de sucre chauffé entre 118° puis versé sur les blancs préalablement montés en neige et fouettés jusqu’à ce qu’ils refroidissent. J'ai lu une fois qu'il fallait tiédir et liquéfier les blancs au bain-marie mais peut-être que c'est le même principe qu'utiliser des blancs « vieillis », donc séparés des jaunes et réservés au frigo depuis 4-5 jours, puis remis à température ambiante avant utilisation. Apparemment, ils montent mieux quand ils sont vieillis).

Fouetter au batteur électrique jusqu’à ce que le mélange soit ferme, ne s’affaisse pas et forme un "bec d'oiseau" sur le fouet (dans toutes les recettes, il faut battre les blancs – que ce soit pour une meringue française avec des blancs crus ou une meringue italienne avec des blancs cuits). Ajouter le colorant en poudre.

Pendant ce temps, incorporer les 50 g de blancs restants (sans les battre) dans le mélange tamisé amande-sucre glace. La consistance doit être assez épaisse, comme une pâte d’amande (rajouter des blancs liquides, ça va ramollir la meringue donc il faut que celle-ci soit bien ferme au départ).

Incorporer une petite quantité de meringue à la pâte d’amandes à l’aide d’une spatule et mélanger vivement pour assouplir le mélange. Ajouter délicatement le reste de meringue à la spatule, en enroulant la pâte sur elle-même et en tournant petit à petit le saladier. Arrêter de macaronner lorsque la pâte est souple, lisse, brillante et forme un ruban de pâte quand on relève la spatule et s’étale doucement en retombant (trop travaillée, la pâte sera trop fluide car les blancs seront retombés, et les macarons s’étaleront excessivement sur la plaque de cuisson)

Transvaser l’appareil dans une poche munie d’une douille lisse de 10 mm.

Recouvrir une ou plusieurs plaques de cuisson de papier sulfurisé (papier sulfurisé ou tapis silicone, personne n’est d’accord, chacun est adepte de sa méthode et critique l’autre – ça colle, ça ne cuit pas, ça sèche trop … Les macarons doivent être dressés directement sur une plaque pour éviter de les déplacer une fois pochés. La plaque ne doit jamais être chaude quand on y poche les macarons, sinon les coques vont craqueler et c’est apparemment le choc thermique qui va permettre à la collerette de bien lever). Tenir la poche à douille perpendiculairement à la plaque (pour des macarons bien ronds et réguliers), sans laisser d’espace entre l’extrémité de la poche et la surface du macaron, et pocher les macarons en terminant par petit coup de poignet rapide à la fin, pour retirer la douille en évitant de laisser une pointe en surface. Espacer les macarons et les disposer en quinconce (penser que les macarons vont s’étaler – plus ou moins selon la consistance de la pâte – donc les espacer ou les faire plus petits).

Tapoter la plaque sur un plan de travail pour uniformiser la surface des macarons, les lisser et faire disparaitre la petite pointe sur la coque.

Laisser reposer à température ambiante pendant environ 45 min-1h pour les faire croûter. Les macarons doivent devenir mat et ne pas coller au doigt (certains pâtissiers laissent reposer, d’autres non. Pour les premiers, c’est le fait d’avoir laissé sécher la coque sèche qui permettra d’obtenir un beau macaron non craquelé, non fendillé, avec une belle collerette qui se sera développée sous la coque en la repoussant vers le haut. Pour les seconds, après avoir comparé les deux méthodes, ils ne voient aucune différence… Certains le conseillent surtout pour la meringue française).

Enfourner dans un four préchauffé à 160° (chaleur tournante ou non, les deux méthodes sont décrites. Il est parfois conseillé d’enfourner plusieurs plaques superposées ou d’enfourner une seule plaque à la fois, sinon la chaleur n’est pas régulière et certaines plaques vont craqueler. Pour la température, là encore, ça varie selon les auteurs – de 145° à 170°. Donc s’adapter à son four et trouver la température qui convient).

Cuire pendant 9 à 12 min, les coques doivent se décoller facilement (ne pas laisser trop cuire, sinon la collerette retombe, les macarons brunissent et sèchent… mais cuire suffisamment quand même, sinon ils resteront mous et fripés). Tester la cuisson en exerçant une légère pression sur la coque du macaron : si la coque est solidaire de sa collerette, le macaron est cuit ; si elle bouge trop, poursuivre la cuisson.

Sortir du four et déposer la feuille de papier sulfurisé sur un plan de travail. Les laisser refroidir 5 min puis les décoller en passant délicatement une lame sous les coques. Une coque bien cuite se décolle toute seule. Si elle colle, c’est qu’elle n’est pas assez cuite. Mais si elle est trop dure et cassante, elle est alors trop cuite. (On peut humidifier le plan de travail en y passant préalablement un coup d’éponge, ce qui permettrait de décoller plus facilement les coques. Mais ce n’est pas toujours conseillé parce que ça peut ramollir les coques).

Retourner les coques et laisser sécher avant de garnir. Réserver ensuite 24-48h au frigo avant de déguster, en les stockant sur la tranche.

 

Avis : beaucoup de paramètres jouent sur la réussite des macarons (ingrédients, température du four, matériel, humidité de la pièce, précision des gestes...) et je n'ai pas encore saisi toutes les subtilités du macaron... Parfois avec la même préparation, une fournée est râtée, la suivante réussie. Je crois qu'il faut faire de nombreux essais avant de réussir ses macarons sans trop de stress !

Colorants : comme ils sont liposolubles, toujours les incorporer dans du liquide. Eviter les colorants liquides qui vont modifier la texture de la pâte et qui peuvent perdre leur couleur lors de la cuisson.

On peut utiliser un gabarit pour former des macarons bien réguliers de même taille en glissant cette feuille sous le papier sulfurisé.

Si on préfère réaliser un sirop :

  • Dans une petite casserole, verser l’eau puis le sucre et mélanger. Porter à ébullition sans remuer, en contrôlant la température avec la sonde du thermomètre.
  • Lorsque le sirop arrive à 114°, commencer à battre les blancs en neige, en commençant à petite vitesse, puis en augmentant progressivement. Dès que le sirop atteint 118° (environ 3mn d'ébullition), réduire la vitesse du batteur électrique et verser le sirop en filet et sur le côté sur les blancs (le sirop ne doit surtout pas toucher les fouets car il serait projeté sur les bords du récipient). Augmenter la vitesse et continuer à battre jusqu'à complet refroidissement, c’est-à-dire au moins 5 min. La meringue doit être brillante, lisse, ferme, et former un bec d’oiseau sur les fouets

 

11 mai 2017

Brioche parisienne à tête

 

 

 

Ingrédients :

    -  500 g de farine

    -  20 g de levure fraîche de boulanger

    -  75 g de sucre

    -  1 grosse cc de sel

    -  4 oeufs

    -  75 g de lait

    -  200 g de beurre ramolli

 

Mettre tous les ingrédients à température ambiante. Couper le beurre en morceaux. Emietter la levure dans le lait tiède, attendre 5 minutes puis remuer pour la dissoudre.

Mélanger la farine avec le sucre et le sel. Creuser un puits au centre et verser dedans les oeufs et le lait. A la main, commencer à mélanger à partir du centre en incorporant la farine petit à petit jusqu'à formation d'une pâte molle. Pétrir en étirant la pâte vers le haut puis en la repliant vers soi et recommencer en tournant la pâte d'un quart de tour de temps en temps. Cette opération permet de donner du corps à la pâte et de développer son élasticité. Si besoin, rajouter de la farine en petite quantité (1 cs max) si la pâte est vraiment trop collante. Pétrir 15 à 20 min jusqu'à ce que la pâte soit lisse et homogène tout en étant très souple, jusqu'à ce que la pâte se décolle des bords du saladier.

Ajouter le beurre ramolli en plusieurs fois dans la pâte en continuant à la pétrir (la pâte qui formait une boule régulière se désagrège et devient collante, c'est normal, il faut continuer à pétrir en rassemblant la pâte). Continuer à pétrir jusqu'à ce que tout le beurre soit incorporé dans la masse (au moins 15-20 min à la main) et que la pâte forme une belle boule brillante, lisse et très souple (elle doit pouvoir être étirée de plusieurs cm sans se déchirer). A la fin du pétrissage, la pâte ne doit être ni chaude ni tiède: elle reste fraîche.

Mettre la pâte dans un grand saladier et couvrir avec un film alimentaire. Laisser reposer 1h à 1h30. Rabattre la pâte en glissant ses doigts entre la pâte et le saladier, soulever la pâte et la laisser retomber. Continuer jusqu'à ce que toute la pâte soit décollée des bords du saladier puis replier les bords vers le fond du saladier, filmer et mettre au réfrigérateur pendant au moins 6h (ou la nuit). Ce repos au frais permet de retarder la fermentation, de développer plus d'arômes et de rendre la pâte plus facile à façonner.

Verser la pâte sur un plan de travail légèrement fariné (à ce stade, il est important d'utiliser juste un voile de farine pour ne pas alourdir la pâte). Diviser la pâte en morceaux de la taille d'une mandarine, pour le corps des brioches, et autant de la taille d'une noix, pour la tête. Façonner chaque morceau en boule et la déposer dans des moules à muffins (moules cannelés si possible). Former un trou au centre du pâton, en appuyant profondément avec le pouce. Façonner chaque tête en forme de petite poire et la déposer pointe en bas dans le creux formé au centre du corps des brioches.

Couvrir avec un torchon propre et laisser lever entre 1h30 et 2h.

Dorer délicatement les brioches à l'oeuf entier battu. Saupoudrer éventuellement les brioches avec du sucre grain.

Enfourner à 200° et cuire 20-30 min environ. Retirer du four, laisser tiédir 5 min avant de démouler et de réserver sur une grille.

 

Avis : la difficulté pour réaliser des brioches à tête n'est pas liée à la pâte mais au façonnage. En effet, lors de la seconde pousse et de la cuisson, il arrive fréquemment que la brioche ne gonfle pas de manière homogène mais que la tête glisse et s'effondre sur le côté, ce qui déforme la brioche... Apparemment, il existe deux méthodes pour façonner ces brioches. La première en formant un trou au centre du corps et en y déposant ensuite la tête. Et la deuxième en déposant la tête sur le corps puis en enfonçant l'index dans le corps tout autour de la tête pour former une sorte de gouttière qui va retenir la tête au centre. J'ai essayé la première méthode, quelques unes de mes brioches sont belles, les autres déformées, mais j'essaierai les deux versions la prochaine fois !

 Mais dans tous les cas, pas d'inquiétude : même un peu déformées, les brioches restent super bonnes !!

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Publicité